Le projet « Itinéraires solidaires » est né de notre rencontre avec des acteurs du tourisme solidaire au Swaziland et en Afrique du Sud où nous vivons depuis 2 ans.
Ø de rencontrer les acteurs ;
Ø de promouvoir ces initiatives (rédaction d’articles pour les presses écrites françaises et sud-africaines, site Internet, reportages vidéo et photos).
Cependant, la grande majorité des touristes visitent Soweto en bus via des sociétés privées qui ne leur proposent qu’un tour succinct du township et aucun contact avec les habitants des quartiers visités.
Depuis 2 ans, nous encourageons les nombreux touristes et les communautés internationales de Johannesburg à utiliser les services de Lebo pour visiter Soweto. Nous l’avons aidé à être référencé dans des guides touristiques internationaux (Lonely Planet, Guide du Routard) et sud-africains (Coast to Coast), ainsi qu’à communiquer sur son activité (nous l’avons mis en contact avec une journaliste du quotidien français 20 minutes qui a écrit un article sur lui et son initiative en juin 2006).
Qui sommes nous?
Julie Ligny
Après des études de Sciences Politiques à Bordeaux et un Master en Gestion des Risques dans les Pays du Sud, je suis partie effectuer mes stages de fin d’étude en Afrique du Sud. Suite à deux stages tous deux enrichissants à la Mission Economique de Johannesburg et à l’Organisation Internationale des Migrations de Pretoria, j’ai décidé de rester un peu plus longtemps dans ce pays. Ainsi, j’ai été embauchée à Saint-Gobain où j’ai travaillé dans le domaine de l’adduction d’eau potable pour l’Afrique australe pendant un an. Durant ces deux années, j’ai visité une très grande partie de l’Afrique du Sud, qui m’a permis d’apprécier ses différentes cultures mais aussi ses contrastes. La rencontre avec Lebo, et d’une manière plus générale avec les habitants du township de Soweto, a été déterminante dans le choix du thème du voyage. Connaître un pays au travers de ses habitants et de leurs modes de vie est selon moi la meilleure manière de connaître une culture.
Thibault Jeannin
Depuis mon premier voyage au Zimbabwe en 1996, j’ai souhaité revenir en Afrique australe et redécouvrir ces paysages somptueux et ces populations chaleureuses qui m’avaient fasciné à l’époque. Mon diplôme d’école de commerce en poche, j’ai eu l’opportunité de travailler deux ans à Johannesburg au sein du bureau régional de l’Agence Française de Développement. J’ai vécu pleinement mon expérience en Afrique du Sud et fait des rencontres inoubliables, comme celle avec notre ami Lebo. Ces rencontres en appellent de nouvelles.
Grâce au projet Itinéraires Solidaires, j’espère donner envie au plus grand nombre de visiter l’Afrique dans le respect de l’identité socio-culturelle de ses habitants et de l’environnement.
Quelle serait une meilleure alternative que la découverte de l’Afrique à travers les initiatives de ceux qui la connaissent le mieux, les Africains ?
Le tourisme : une activité économique qui bénéficie surtout aux pays riches
En atteignant 12% du PIB mondial et 8% de l'emploi (soit 200 millions de personnes concernées), le tourisme est devenu une activité incontournable de l'économie mondiale. Le nombre de touristes dans le monde, ne cesse d'augmenter : il est passé de 25 millions en 1950 à 700 millions en 2002, et l'Office Mondial du tourisme prévoit 1.6 milliard de voyageurs en 2020.
Depuis le début des années 80, les pays du Sud sont de plus en plus concernés par le développement du tourisme international. Il est indéniable que le tourisme offre de nouvelles perspectives de développement et de créations d'emplois dans les régions pauvres et structurellement faibles. Sous certaines formes, le tourisme peut être un moteur de l'économie, et une source de devises non négligeable pour nombre de pays en voie de développement.
Cependant les pays du Nord restent les principaux bénéficiaires (compagnies aériennes, tours opérateurs, chaînes hôtelières.). Le tourisme se développe trop souvent au détriment des populations locales des régions d'accueil, en particulier quand il est mal maîtrisé (hyper concentration des infrastructures, renchérissement du foncier, surexploitation, emplois précaires, travail des enfants, prostitution, hausse du prix de l'eau, etc..). Si les bénéfices reviennent surtout à des acteurs du Nord, les maux du tourisme sont d'abord le lot des pays hôtes.
Le tourisme solidaire
DEFINITION
L'implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées sont les fondements de ces types de tourisme
Union Nationale des Associations de Tourisme
Le tourisme équitable s'inspire des principes du commerce équitable. Il insiste plus particulièrement sur la participation des communautés d'accueil, sur les prises de décisions démocratiques, sur des modes de production respectueux de l'environnement et sur une juste rémunération des prestations locales.
Le tourisme solidaire s'inscrit à la fois dans une perspective " responsable" et "équitable" mais plus directement associé à des projets de solidarité : soit que le voyagiste soutienne des actions de développement, soit qu'une partie du prix du voyage serve au financement d'un projet de réhabilitation ou d'un projet social.
- La sensibilisation des voyageurs et la préparation au voyage,
-Les possibilités de contact avec la population locale : rencontres, activités culturelles, logement chez l'habitant.
- Les problématiques environnementales : sensibilisation et responsabilisation des voyageurs, gestion des
déchets, gestion des ressources.
- L'implication dans un ou plusieurs projets de développement local déterminés par la population d'accueil
- Les retombées économiques locales
Mais c'est une solution encore onéreuse : Le tourisme solidaire s'adresse à des voyageurs habitués à partir en groupe et en "voyage organisé" . Il est donc, malheureusement, loin d'être accessible à tous les budgets.
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